Après une bonne nuit passée sur bateau de nos amis allemands, nous nous reveillons au petit matin pour nous préparer à rejoindre le Péloponèse. Le moteur hors d'usage regagne le bord; heureusement un petit vent de bon matin semble s'établir dans la baie des Strophades. Nous sommes à nouveau invités à prendre un repas avec nos amis, thé d'Assam, féta, olives et pain et miel, un délicieux petit déjeuner grec.


Nous voilà repartis à la voile; rapidement le vent se tarit et nous sortons les rames pour nous dégager de la côte de l'île du Monastère où nous nous demandons si nous ne devrions pas aller faire brûler un cierge pour Eole car les 40 miles à faire avec un tel vent risquent de durer fort longtemps.


Ca ne loupe pas, nous avançons pendant plusieurs heures au rythme du vent force 0 à force 1. Philosophes nous laissons s'écouler le temps, en discutant, mangeant et bouquinant; dans les moments de calme complet nous nous baignons ce qui nous fait un bien fou car il fait bon chaud sous le soleil grec en pleine journée à cette époque. Je commence à envisager de dormir sur Si Malo, au large et sans vent; finalement ce n'est pas si mal, la mer est calme, il fait beau et nous avons le temps; ce sera une nouvelle expérience.


Vers 16h, nous nous baignons à nouveau; j'essaie à tout hasard de démarrer Mercrury (notre moteur hors bord) qui Ô surprise démarre; la mécanique et moi ne font décidemment pas bon ménage; notre intention du cierge à Eole a payé! il nous reste une quinzaine de miles que nous absorbons en 3,5h pour rentrer de nuit dans la baie de Pilos où se déroula jadis la fameuse bataille de Navarin; les anglais ont alors infligé leur supériorité au canon à une flotte de bateaux turcs et égyptiens pourtant bien plus nombreux. L'entrée par un défilé étroit et très peu profond de nuit dans cette baie quasiment fermée par une petite chaîne de montagnes est magnifique.


Nous parvenons dans le petit port où nous trouvons une place au quai avant d'aller nous régaler de fruits de mer locaux dans une taverne .


Le lendemain nous décidons finalement de ne pas appeler un mécanicien pour réparer notre moteur; notre diagnostic final est l'humiditié dans le système d'allumage; j'ai en effet perdu à Catania un petit joint présent l'antiparasite qui est sensé empêcher l'eau de mer d'être en contact avec la bougie. Nous avons le plaisir de rencontrer à nouveau nos amis allemands et nous partons vers Porto Kayio.

Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
Pilos - Mercury fait des siennes!
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